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Crète, partie Ouest

Notre voyage en Crète partie Ouest

Crète est la plus grande île de Grèce et on ne peut en faire le tour en une semaine. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur la partie ouest. Nous sommes partis en famille, pour 6 jours, la dernière semaine d’août, dans un hôtel tout inclusif situé près de Platanias. Il faisait très chaud et on a donc fait beaucoup de baignades et d’excursions nautiques mais on a également pu visiter les villes de La Canée ( ou Chania/Hania), Réthymnon, Platanias et différents petits villages pittoresques.

Plage de Gérani, soirée

Gérani et Platanias

Notre hôtel se situait sur la plage de Gérani. On l’a choisi car nos filles voulaient un tout inclusif mais on a été un peu déçus de son côté planplan. Son atout cependant c’est qu’il était assez central géographiquement et nous a permis d’aller visiter les plus beaux coins de l’ouest sans dépasser les 90 minutes de voiture. Bonus, on avait les pieds dans l’eau, ce que je recommande en août car il fait très chaud. Juste à côté de Garani, se trouve la charmante station balnéaire de Platanias. Sa rue principale est bordée de boutiques (coquillages, accessoires en cuir, spécialités locales comme l’huile d’olive et le miel, bijoux, spa “poisson”), mini golf, bars et restaurants. C’est très animé le soir jusque tard. On y a mangé un de nos meilleurs repas, en amoureux, au Cosmos, dans les hauteurs de Platanias (petite montée pour y accéder, il faut éviter les talons aiguilles). La vue sur la ville était panoramique et vertigineuse et on a apprécié de dîner avec le coucher de soleil. Je recommande.

Terrasse du Cosmos

Gérani, plage devant notre hôtel

Gérani

Gérani

Vue panoramique de Platanias depuis la terrasse du Cosmos.

Vue panoramique de Platanias depuis la terrasse du Cosmos.

Départ en excursion vers le lagon de Balos

Lagon de Balos et plage de Gramvousa

Pour nous rendre à l’incontournable lagon de Balos, nous avons choisi l’excursion en bateau depuis le port de Kissamos. En fait, il s’agit d’un gros ferry grouillant de monde, avec un peu d’attente au départ. Mais une fois arrivés sur le site, il y a de la place pour tous. Nous avons fait escale au lagon pour deux heures puis direction sa voisine Gramvousa pour une petite heure. Je vous recommande de porter des chaussures aquatiques car il y a beaucoup de rochers, je me suis d’ailleurs coupée. Les plages sont magnifiques, l’eau turquoise, chaude, fait de la baignade un pur moment de bonheur. J’ai entendu dire que le site du lagon, victime de son succès, risquait de fermer (temporairement ?) dans les années à venir.

Il paraît également que l’on peut accéder au lagon en voiture mais le chemin est caillouteux et chaotique (les loueurs de voiture refusent d’ailleurs que vous l’empruntiez) et précède une assez longue marche au soleil.

En route vers le lagon de Balos

Arrivée à Balos

Gramvousa

RETHYMNON

Autre gros coup de cœur de ce voyage : la ville de Réthymnon aux nombreuses ruelles ombragées et aux façades vénitiennes. Nous nous y sommes rendus en matinée et sommes tombés sous son charme. Au hasard de nos déambulations, on a traversé le parc municipal, petit écrin de verdure étonnant où nous avons écouté les chants incroyablement forts des cigales, pour atterrir au restaurant Castelo dans la vieille ville. Je me suis régalée de croquettes de feta accompagnées d’une salade tomates et fraises au vinaigre balsamique.

Bougainvilliers à Réthymnon

Réthymnon

Réthymnon, Fontaine Rimondi, construite dans un style vénitien au début du 16ème siècle. Des colonnes corinthiennes protègent trois têtes de lion qui permettent l’écoulement de l’eau.

Parc municipal de Réthymnon

Réthymnon

Réthymnon

Réthymnon

Réthymnon

En route vers la plage d’Elafonissi

Pour aller à la plage d’Elafonissi, réputée comme l’une des plus belles d’Europe, nous avons emprunté une route scénique à l’intérieur des terres depuis Platonias. On a conduit 75 minutes environ sur cette jolie route serpentant la montagne, entre vastes oliveraies, villages typiques et échoppes branlantes de produits locaux se dressant au détour d’un virage, et j’ai vraiment beaucoup aimé cette partie du voyage. Arrivés à Elafonissi vers 11h, on s’est garé sans problèmes - il y a de nombreux parkings. Nous n’étions évidemment pas les seuls, mais on a traversé le lagon pour nous rendre vers les criques plus reculées. À partir du parking, il faut compter environ 15 minutes de marche jusqu’à la plage principale et 20 minutes supplémentaires le long de la côte pour fuir la foule. J’ai lu sur des sites des avis négatifs sur cette plage, mais pour ma part, j’en suis tombée follement amoureuse, et j’aurais beaucoup aimé y retourner. Je l’ai trouvée bien plus belle et charmante que le lagon de Balos, avec ses roches éparses éructant de l’eau cristalline, le sable rose pourléché par les vagues et la beauté du cadre. Pas trop de cailloux qui blessent les pieds non plus. Un conseil cependant : n’oubliez pas votre bouteille d’eau.

Sur la route de Platanias à Elafonissi, déjeuner avec vue sur les oliveraies

Elafonissi

Elafonissi

Plage d’Elafonissi.

Plage d’Elafonissi.

Plage d’Elafonissi.

Chania, vieille ville

La Canée ou Chania (ou encore Hania)

Chania que les Français appellent La Canée est une charmante ville historiquement riche. Elle est plutôt grande et offre différents visages : le quartier shopping (Zara, H&M, etc), le grand port vénitien transformé en zone piétonne, la ribambelle de ruelles étroites bordées de boutiques qui partent du port, la mosquée des Janissaires. On a déjeuné sur le port, face au phare. Vue magnifique mais repas sans plus.

En revanche je me suis régalée des ruelles colorées. Avant d’arriver au port, c’est plutôt touristique mais quand on entre dans la vieille ville, on découvre de très jolies échoppes d’artisans locaux. A ramener : poteries, bijoux ou estampes fabriqués sur place....

Chania

Port de Chania, avec vue sur le phare.

Ruelle à Chania

Ruelle à Chania

Ruelle à Chania

Ruelle à Chania

Ruelle à Chania

Port à Chania

Ruelle à Chania

La Crète fait définitivement partie de mes voyages les plus mémorables. Je suis tombée sous le charme de ses plages, des villes de La Canée et Réthymnon, de ses couchers de soleil incandescents, de la richesse des activités aquatiques : excursions en bateau, paddleboarding, plongée et snorkeling… Il ne faut certes pas avoir peur de faire un peu de route. J’ai d’ailleurs trouvé la conduite des Grecs un peu sportive et je n’aurais pas emprunté certaines voies de nuit : entre les touristes qui marchent sur le bord des routes mal éclairées, les virages secs et les scooters et voitures déboulant d’on ne sait où, il faut faire attention. Il y a aussi beaucoup d’immeubles à l’abandon ou de zones industrielles tristes mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette île. Elle n’est pas massivement tournée vers le tourisme et regorge de coins authentiques.

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Minorque

Notre voyage à Minorque - Cala en Porter, Ciutadella, Monte Toro, Binibequer, les plages de Macarella et Macareletta…

Minorque est réputée pour être l’île la plus calme, authentique et discrète de l’archipel espagnol des Baléares (regroupant également Ibiza et Majorque). Petit écrin de roche situé au cœur de la Méditerranée, elle est également connue pour ses criques aux eaux turquoises, son mode de vie “poc a poc” (la vie tout doucement) et ses couchers de soleil éblouissants. Elle apparaît au classement de l’UNESCO comme réserve mondiale de la biosphère depuis 1993. L’île se divise en 8 municipalités abritant une population de 95 000 habitants sur 702 kilomètres carrés. S’il ne faut pas plus d’une heure quinze pour la traverser en voiture, elle regorge de coins sympas à visiter. Nous nous y sommes rendus début août (bien entendu, c’est le mois à éviter) et sommes restés 5 jours dans la ville de Cala en Porter, dans un petit hôtel boutique plein de charme.

Notre voyage à Minorque - Cala en Porter, Ciutadella, Monte Toro, Binibequer, les plages de Macarella et Macareletta…

Plage de Cala en Porter

Cala en Porter

Cette petite ville nichée au sud de Mahon n’a rien de vraiment spécial sinon une belle plage de sable et le très original bar Cova d’en Xoroi, construit sous une grotte naturelle et surplombant la mer. La vue y est paraît-il incroyable mais nous n’avons pu en profiter car il y avait trop de monde. À 5 minutes de là, on s’est installés à la jolie terrasse du Club Minorca, où l’on a admiré par deux fois le coucher du soleil en sirotant une margarita. Ce fut des moments exquis que je recommande.

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Cala en Porter

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Cala en Porter

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Cala en Porter, depuis le Club Minorqua

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Club Minorca

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Coucher de soleil et cocktail

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Lumière du soir

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Une ruelle de Binibequer Vell.

Binibequer Vell

Binibequer Vell, ou Binibeca, est un lotissement de maisons blanches immaculées construit en 1972 par deux architectes, avec l’idée de répliquer un village de pêcheurs. Il faut donc savoir qu’il n’est pas “authentique” au sens littéral. Il vaut cependant le détour. Ruelles étroites labyrinthiques au style méditerranéen et bougainvilliers colorés sont sa marque de fabrique. Il abrite de jolies boutiques et un petit port charmant. Ce n’est pas très grand et on en a eu vite fait le tour. On a donc poussé à pied jusqu’à Binibequer Nou à 20 minutes de là. On y a mangé l’un des plus délicieux déjeuners de notre séjour au restaurant le Faro. C’est aussi à partir de Binibequer Vell, que l’on a fait une balade en kayak de trois heures nous permettant de découvrir cette partie de l’île par la mer. On a été un peu déçus (initialement on avait réservé cette balade en kayak transparent pour visiter le Nord de l’île, réputé plus joli, mais elle a été annulée car il y avait trop de vent).

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Binibequer Vell.

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Binibequer Vell.

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Binibequer Nou.

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Binibequer Nou.

CIUTADELLA

Nous avons eu un gros coup de cœur pour Ciutadella. Ancienne capitale de Minorque, c’est une ville musée riche d’histoires, étonnante et magnifique, qui offre au promeneur une vaste zone piétonne où déambuler. Entre la cathédrale, les palais, les rues médiévales encerclant la place d’Es Born, et le port aux embarcations traditionnelles de pêcheurs, on peut y flâner facilement toute une journée. Pour déjeuner, nous nous sommes dirigés au Café Balear, sur le port, un peu avant 13h, heure d’ouverture du service, afin d’être sûrs d’obtenir une table. On s’est délectés de la soupe aux crustacés. Je recommande cette adresse, trouvée sur un blog, surtout si vous aimez le poisson et les crustacés frais.

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Vue sur le port de Ciutadella

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Port de Ciutadella

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Galerie d’art, Ciutadella.

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Street Art, Ciutadella

Les plages de Macarella et Macareletta

Il y a de nombreuses plages à Minorque et les faire toutes serait impossible. Nous avons arrêté notre choix sur celles de Macarella et Macarelleta. Pour y accéder, il faut aller à Cala Galdana, station balnéaire très touristique déroulant sur son rivage une grande plage de sable. De là, on peut se rendre aux criques de Macarella et Macarelleta en bateau, en bus ou à pieds. Nous avons opté pour la troisième solution. On est partis de bonne heure pour éviter la foule. On a pris le sentier au départ de Cala Galdana et marché 30 minutes sur un chemin sablonneux. Arrivés à Macarella, grosse déception, il y avait beaucoup d’algues. On a donc continué une quinzaine de minutes vers sa petite sœur Macarelleta. Le chemin en bord de mer était caillouteux mais scénique. Je ne le recommande pas pour les poussettes. En arrivant, nos efforts ont été récompensés. Macarelleta est une crique magnifique, offrant un paysage de carte postale à couper le souffle. On s’est baignés dans son eau claire une petit heure et vers midi, on a rebroussé chemin alors que la plage commençait à déborder de monde (il n’y avait pas de place pour poser un bout de serviette). A faire absolument de préférence hors saison ou hors des heures de traffic (tôt le matin ou tard le soir).

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Cala Galdana

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Cala Galdana

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Cala Galdana

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Plage de Macarelleta.

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Plage de Macarelleta.

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Plage de Macarelleta.

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Chemin pour se rendre à Macarella.

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Chemin pour se rendre à Macarella.

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Monte Toro

El Toro

El Toro, ou monte Toro, est le point culminant de Minorque à 362 mètres d'altitude. Il est situé dans la municipalité d'Es Mercadal, au centre de l'île. Nous nous y sommes rendus pour admirer le coucher de soleil. Par beau temps, Monte Toro offre une vue à 360 degrés sur Minorque. On peut même apercevoir l’île de Majorque au loin. A l’arrivée, l’imposante statue du Christ rédempteur, qui rend hommage aux Minorquins morts aux combats lors de la guerre du Maroc en 1927, vous souhaite la bienvenue. On y accède en voiture, et il y a un grand parking à l’arrivée.

Avarcas, sandales typiques de Minorque.

Nous avons apprécié ce voyage à Minorque de quelques jours. Nous avons trouvé l’île très propre et bien entretenue. On s’est délectés des poissons et de crustacés, de baignades en eau chaude, de couchers de soleil éblouissants. Le parking n’était pas toujours facile mais on était en haute saison. Nous avions aussi prévu d’autres visites mais avons manqué de temps : le village de Fornells, la capitale Mahon, la plage de Trebaluger, les phares dont celui de Punta Nati (il y a sept phares au total répartis sur l’île), le site de Lithica vers Ciutadella….

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Algarve, Portugal

Notre voyage à Algarve, Portugal (visite de Lagos, Albufeira, Ferragudo, Carvoeiro, Tavira, Loulé)

L'Algarve est une région au sud du Portugal. Officiellement appelée Faro, elle se divise en 16 municipalités dont celles de Faro, où se situe l’aéroport, la charmante Lagos ou la nocturne Albufeira.

Plages blanches à pertes de vue, criques de sable secrètes et roches dentelées léchées par les vagues font de cette région un paradis pour les amateurs de farniente et de soleil. Mais on y trouve aussi de nombreux parcours de golf, des balades et des excursions en kayak pour les plus sportifs. Les falaises assez peu élevées sont ponctuées de villas qui dorent paisiblement leurs murs blanchis au soleil et quelques villages de pêcheurs pittoresques surplombent des criques recouvertes de pinèdes. Depuis les années 1960, la côte centrale entre Lagos et Faro s’est fortement développée et de nombreux bars et restaurants ont vu le jour. Les prix pour un repas oscillent entre moins de 10 euros à plus de 150 euros selon l’endroit où vous êtes - attention aux pièges à touristes.

Pour ce premier voyage en famille au Portugal, nous avons séjourné sept nuits dans un appartement à Vale de Lobo dont nous avons beaucoup apprécié la plage et la piscine. Nous avons loué une voiture et sillonné la côte en direction de quelques-unes des villes les plus connues : Loulé, Carvoeiro, Lagos, Albufeira, Vilamoura, Ferragudo et Tavira. Principalement de la flânerie et de la plage donc, en mode découverte.

Plage de Vale de Lobo.

Plage de Vale de Lobo.

Plage de Vale de Lobo.

Les falaises rouges de la plage de Vale de Lobo.

Plage de Vale de Lobo.

Une ruelle de Tavira.

TAVIRA, traversée par la rivière Gilão, est l’une des villes que nous avons apprécié le plus. Elle est restée assez authentique et offre de magnifiques plages, propres et larges, auxquelles on accède en prenant le ferry. Il y a quelques jolies boutiques en ville où on peut acheter des céramiques, des accessoires en liège ou des carnets aux motifs azulejos. Nous avons flâné dans les ruelles blanches, puis nous avons pris le ferry pour rejoindre les plages. Le trajet dure une quinzaine de minutes et un ticket coûte moins de deux euros par adulte. Plusieurs restaurants bordent la côte, où on peut se régaler de la pêche du jour (daurade, saumon, loup), grillée et légèrement assaisonnée, accompagnée de pommes de terre (15 euros environ). En apéro, les restaurants servent des olives (divines), du pâté de sardines (salé), des carottes (fondantes) et du pain frais. À déguster arrosé d’un pichet de sangria. Nous nous sommes également délectés de gambas et de crevettes à l’ail. Bref, on ne peut séjourner dans l’Algarve sans goûter aux poissons et fruits de mer.

Tavira, en route pour la plage par le ferry.

L’une des plages de Tavira, assez grande et large pour accommoder de nombreux touristes même en haute saison.

Dans le ferry vers les plages de Tavira.

Plage de Tavira.

Ruelle à Loulé.

LOULÉ est une autre destination authentique qui nous a charmés avec sa tranquillité et ses jolies ruelles ombragées par des voiles bleues, jaunes et rouges. On peut y découvrir les ruines d’un château surplombant le reste de la ville et un grand marché couvert où se procurer des fioles de piri-piri, des épices et de la poiscaille (le samedi, le marché s’étend dans les rues mais nous étions sur le départ). Nous y avons déjeuné pour peu cher. Le soir, la ville est plutôt calme donc si vous recherchez un endroit animé où faire la fête, RV à Albufeira, Lagos ou Vilamoura.

Ruelle à Loulé.

Loulé.

CARVOEIRO est une autre petite ville la tête dans la falaise et les pieds dans l’eau. Sympathique mais assez touristique. La plage est le point de départ de nombreuses excursions dont celles des grottes de Benagil. Il y a d’ailleurs bien plus à explorer autour de cette ville mais nous étions malheureusement pris par le temps.

Plage de Carvoeiro.

Carvoeiro.

Nous avons également visité le pittoresque village de pêcheurs FERRAGUDO, absolument charmant. On s’y perd dans un dédale d’étroites ruelles et d’escaliers pavés, clairsemés de bougainvilliers en fleurs roses offrant un peu de fraîcheur dans la chaleur de juillet. On y trouve de nombreuses façades typiques de l’Algarve : blanchies à la chaux avec des portes et des fenêtres encadrées de bleu, de jaune ou de vert.

Ruelle à Ferragudo.

Ruelle à Ferragudo.

Ruelle à Ferragudo.

Ruelle à Ferragudo.

Albufeira, ultra touristique et bruyante.

En revanche, nous n’avons pas du tout aimé Albufeira, la “Cancun du Portugal” selon moi, ville de fête ultra touristique aux bars bruyants dont certains retransmettent des matchs de foot sur écrans géants.

Nous l’avons visitée en matinée et je pouvais imaginer sans peine le visage que prenait cette ville le soir : ruelles grouillantes de monde, bars aux néons clignotant, terrasses surpeuplées transformées en pistes de danse…

LAGOS, enfin, est une ville assez grande et importante. Bien que recommandée dans de nombreux guides, elle ne m’a pas impressionnée plus que ça. Elle vaut cependant le détour. Il faut déambuler dans le centre-ville historique assez animé dont les murs dévoilent parfois de magnifique street art. Pour rejoindre la plage, il faut marcher assez longtemps depuis le centre, en longeant l’avenue dos Descobrimentos (elle m’a fait pensé à la Promenade des Anglais, à Nice) qui mène au port de plaisance, avant d’arriver sur une côte immense. Le trajet pour s’y rendre ne nous a pas particulièrement plu surtout en plein soleil, mais une fois arrivés, on a apprécié l’espace et la fraîcheur des vagues.

Street art à Lagos.

Côté shopping et souvenirs, les échoppes touristiques côtoient des boutiques plus sophistiquées. J’ai ramené dans ma valise un carnet aux motifs azulejos, des gros coquillages, des bracelets tressés… Il y a beaucoup d’accessoires en liège (50% du liège dans le monde est produit au Portugal) : étui à lunettes, portefeuilles, etc. Les céramiques sont magnifiques et je me suis jurée de garder de la place dans mon bagage une prochaine fois pour pouvoir ramener des bols, des oiseaux et des carreaux azulejo (d’origine portugaise, le mot azulejo désigne un petit carré de céramique émaillée généralement utilisé en grands ensembles de panneaux décoratifs). À ramener également : quelques conserves de sardine (juste pour la beauté des emballages), des olives, des pastéis de nata (petits gâteaux typiques du Portugal, faits d’une pâte feuilletée dorée au creux de laquelle se niche un flan vanillé). Plusieurs villes offraient aussi des “Indi shop” avec de magnifiques robes d’été aux tissus chamarrés et des sacs brodés à couper le souffle. Rien à voir avec le Portugal, mais intéressants.

En conclusion, nous avons beaucoup aimé la région de l’Algarve : ses plages, son climat, ses villages pittoresques aux allées blanches et aux murs couverts d’azulejos. Nous programmons déjà d',y retourner mais en basse-saison (septembre-octobre ou mars-avril) pour visiter notamment la très connue Ponta da Piedade et la non moins célèbre Praia de Marinha, plage classée parmi les plus belles du monde (et donc difficilement accessible), les grottes de Benagil, le sentier des sept vallées suspendues (Sete Vales Suspensos) et les falaises d’Algar Seco. Nous n’avons pas non plus eu le temps ou la possibilité d’explorer Faro ainsi que la ville de Monchique et la réserve de Formosa. Et bien d’autres…Je reviendrai donc mettre à jour cette page un jour ou l’autre.

Je termine avec cette série de photos sur les portes du Portugal, prises au hasard de nos déambulations, et dont la beauté m’a fascinée.

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