Deux jours à Copenhague, une escale aux couleurs pastel

Une rue de Copenhague

Quartier du Nyhavn

Nous sommes arrivés à Copenhague par le train, glissant doucement depuis Stockholm vers cette autre capitale du Nord, à l'occasion d’Halloween. Deux jours seulement. J’avais un peu peur que ce soit trop court pour vraiment goûter à la ville, mais il n’en fallait pas davantage pour que la magie opère.

Copenhague, ou København, la ville marchande née d’un village de pêcheurs viking, érigée au rang de capitale dès le XVe siècle. Une cité douce, traversée d’eau, de lumière grise et d’élégance discrète. Elle conjugue passé royal et modernité créative, avec ce goût du détail si scandinave : lignes pures, couleurs tendres, atmosphère paisible.

Nous avons logé à quatre au Steel House, une auberge de jeunesse design et centrale. Les chambres, un peu exiguës avec leurs lits superposés, offraient néanmoins tout le nécessaire, et surtout une belle salle commune, très chaleureuse, animée de jeux, de soirées thématiques et même d’une petite piscine. Le lieu parfait pour se rendre à pied dans toute la ville.

Relève de la garde

JOUR 1 – Canal, panoramas et tartines

Le premier jour, nous avons plongé directement dans le cœur battant de la ville : le quartier du Nyhavn, ce vieux port aux façades colorées, devenu carte postale. Touristique, oui, mais impossible de ne pas s’y arrêter, ne serait-ce que pour observer les reflets pastel dans le canal et les voiliers amarrés.

Plus loin, nous avons gravi la rampe hélicoïdale de la Rundetårn, la Tour Ronde construite au XVIIe siècle. En haut, la récompense, c’est une belle vue dégagée sur les toits de Copenhague, ordonnés, paisibles, ponctués de clochers et de cheminées.

À quelques rues de là, on a rejoint le palais d’Amalienborg. Nous y étions juste à temps pour la relève de la garde, qui traverse la ville en musique depuis le château de Rosenborg. Un rituel à la fois solennel et un peu surréaliste, mais qui vaut le coup.

À midi, direction le marché couvert de Torvehallerne. Un vrai plaisir pour les yeux et les papilles : fromages, fleurs, spécialités danoises… Et surtout, les smørrebrød, ces tartines aussi belles que bonnes, que nous avons dégustées chez Hallernes. Une halte simple et généreuse, dans une ambiance conviviale.

L’après-midi c’était quartier libre. J’ai exploré le quartier latin, ses cafés tranquilles, ses librairies, ses boutiques de seconde main. Un petit souffle bohème au cœur de la capitale.

Le soir, nous avons plongé dans l’univers enchanté du parc Tivoli, décoré pour Halloween : lanternes suspendues, citrouilles géantes, musique douce, manèges qui illuminent la nuit. L’atmosphère y est unique, entre nostalgie et émerveillement.

Vue depuis la tour ronde

Rue de Copenhague

Parc Tivoli

Parc Tivoli

JOUR 2 – Shopping et balade au parc

Le lendemain, nous avons poursuivi notre exploration à pied, comme la veille. Copenhague s’y prête merveilleusement : elle se découvre mieux lentement, en s’égarant un peu, au détour d’une ruelle ou d’une place.

Nous avons arpenté la célèbre rue Strøget, longue artère piétonne bordée de nombreuses boutiques, dont l’incontournable Lego Store. Nous nous sommes ensuite rendus à Olufsvej, la rue la plus colorée de la ville. Ici, les maisons semblent sortir d’un conte illustré : rose poudré, vert tendre, jaune solaire…

Nous avons ensuite assez longuement flâné au parc Ørstedsparken, un écrin de verdure au cœur de la ville qui déploie ses arbres dorés, ses allées tranquilles, ses bancs face à un petit lac. Une parenthèse apaisante, loin du tumulte, idéale pour bouquiner, faire une pause ou s’offrir quelques moments de tranquillité.

Ørstedsparken

Ørstedsparken

Ørstedsparken

Ørstedsparken

QUELQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Notre logement (je recommande) : Steel House Copenhagen : auberge design, centrale, confortable et économique.

Le parc Tivoli

  • Entrée simple : 155 DKK (~21 €)

  • Entrée + manèges illimités : 470 DKK (~60 €)

  • Pensez à réserver en ligne pour éviter la file.

  • Ouvert d’avril à septembre + éditions spéciales pour Halloween et Noël.

À savoir

  • Tout peut se faire à pied (ou presque). N’hésitez pas à vous perdre dans les petites rues.

  • 48 heures, c’est peu et dense mais on peut découvrir beaucoup. C’est vrai, Copenhague ne se dévoile pas d’un coup. Elle s’égrène doucement, dans les détails d’une façade, dans la quiétude d’un parc. mais c’est aussi une capitale à taille humaine, à la fois sage et audacieuse. Et surtout, une ville où l’on a envie de revenir.

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