Récup : Images en noir et blanc sur pochettes de lavande

La lavande a de nombreux atouts : aromatique, elle embaume la maison et le linge. Thérapeutique, elle relaxe et apaise. Pratique, elle éloigne mites et insectes quand elle est placée dans les tiroirs et les placards sous forme de pochette ou sachet. Enfin, esthétique, un bouquet de lavande séchée décore une table basse.

J’en ai récolté deux paniers entiers cet été, il fallait bien que j’en fasse quelque chose. L’idée a germé quand j’ai vu ces pochettes de transfert d’images à Action. Je n’avais jamais essayé cette technique mais j’en avais très envie. Un peu d’expérimentation, quelques ratés, mais au final, j’ai réussi à piger la technique rapidement. Je vous explique tout ci-dessous. Ce tuto est le premier d’une série de deux (retrouvez le deuxième ici). Je récupère un drap taché en coton blanc (Emmaüs) et je réutilise donc mes lavandes du jardin (un peu brûlées certes mais embaumantes) pour confectionner des petites pochettes.

Vous pourrez les glisser dans un tiroir, sous l’oreiller, dans votre sac à main. Et si l’odeur s’estompe, réveillez-la en frottant le sachet dans vos mains.

Budget : moins de 10 euros. Niveau : facile.

Retrouvez la vidéo de ce projet sur Instagram et Pinterest.

Le matériel :

-une nappe ou un vieux drap en coton blanc (le tissu doit avoir de la tenue)
-du papier de transfert pour tissu clair (J’ai trouvé celui-ci à Action)
-une imprimante à jet d’encre
-un fer à repasser
-des ciseaux
-une machine à coudre (on peut aussi coudre à la main les pochettes)
-du fil noir
-de la lavande

1- Commencez par rechercher en ligne des images en noir et blanc que vous souhaitez voir sur vos pochettes : des insectes, des fleurs, des papillons, une pieuvre… Vous trouverez une foule d’idées sur le site The Graphics Fairy. J’ai choisi des images sans texte pour ne pas avoir à imprimer en miroir.

2- Copiez vos images sur un document de taille A4 (type word ou google.doc). Mes images mesurent environ 6 cm sur 6 cm chacune.

3- Mettez une feuille de papier transfert dans le bac à papier de votre imprimante et imprimez vos images sur la partie blanche unie (pelliculée) du papier transfert. Le mien avait un quadrillage sur le verso.

4- Découpez chaque image en laissant un peu de marges autour.

5- Découpez ensuite dans votre drap des rectangles de coton que vous plierez en deux. Ajustez la taille de chaque coupon de façon à ce qu’il soit suffisamment grand pour accueillir une image sur le devant.

6- Centrez votre image sur votre pièce de tissu, endroit sur endroit. Placez une feuille de papier cuisson par-dessus et branchez votre fer à repasser sur le mode coton, sans vapeur. Repassez l’image à transférer en appuyant bien et en insistant sur les contours. Je m’y suis prise à plusieurs fois pour réussir. Contrairement aux indications données sur le paquet, qui suggèrent de passer le fer chaud sur l’image 2 minutes, j’ai dû le garder bien plus longtemps (au moins 5 minutes). Laissez ensuite refroidir et soulevez délicatement un coin du papier. Si la pellicule transparente reste sur le tissu, avec l’image emprisonnée dedans, c’est bon. Le reste du papier devra se décoller facilement. Sinon, continuez de repasser l’image avec le fer chaud.

7- Pour chaque pochette, épinglez les deux épaisseurs de tissu ensemble afin qu’elles ne bougent pas. Recoupez proprement les bords en laissant une petite marge de couture.

8- Piquez à 1 cm du bord, au fil noir, en laissant une ouverture pour garnir la pochette de lavande.

9- Remplissez vos pochettes de lavande puis fermez-les en piquant sur l’ouverture.

Quelques remarques sur le papier transfert : Comme expliqué auparavant, j’ai eu deux-trois ratés lors du transfert d’image d’où l’importance de faire des essais sur des chutes de tissu et de réfléchir au choix du matériel. L’image ne collait pas bien et je n’ai peut-être pas laissé le fer assez longtemps. J’ai eu un autre problème une fois mes pochettes terminées : la pellicule se décollait sur certains bords. Si cela vous arrive, vous pouvez la recoller avec de la colle textile transparente ou piquer à la machine directement sur l’image pour la maintenir au tissu. Ces petits soucis sont peut-être dûs à la mauvaise qualité du matériel, que j’ai payé moins de trois euros pour plusieurs feuilles de transfert. De mon opinion, pour une première utilisation, ça vaut le coup.

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