DIY : Mon beau terrarium

Terrarium, je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

Les terrariums sont tendance et on en trouve de magnifiques dans de nombreux magasins mais leur prix me hérissent le poil. On peut facilement en faire un soi-même pour un budget beaucoup plus raisonnable si on suit quelques règles, en particulier le choix des plantes (pas n’importe lesquelles) et son emplacement (pas de soleil direct). Pour le reste un jeu d’enfant. Chinez un joli récipient en verre. Glanez branchages et mousses en forêt. Un shopping rapide à la jardinerie pour acheter deux-trois plantes, le tour est joué. Allez, on met les mains dans la terre ?

Le matériel :

-un large récipient en verre qui se ferme (assurez-vous de pouvoir passer la main à travers l’ouverture)
-du terreau
-deux cuillères d’eau ou un spray rempli d’eau
-des décorations végétales et minérales à glaner en forêt ou en montagne : de la mousse vivante, une jolie branche, quelques galets, des cailloux.
-des petites plantes adaptées au terrarium (voir ci-dessous)
-de la pouzzolane (en rayon jardinerie) ou des billes en argile (vendu chez Ikea à un prix raisonnable)
-optionnel : quelques morceaux de charbon

1- Commencez par la première couche du terrarium : la pouzzolane. C’est une roche volcanique, aussi appelée pierre de lave, généralement rouge ou noire et utilisée en fond de pot pour le drainage. On en trouve dans toutes les jardineries. Déposez en une couche de 2 cm environ au fond de votre récipient. À défaut de pouzzolane, vous pourrez utiliser des billes d’argile, que l’on trouve également facilement. Ces deux produits ne coûtent pas très cher et vous serviront pour de nombreux projets de plantations.

2- Pour la deuxième couche, déposez du terreau très légèrement humide par-dessus la pouzzolane. Certains spécialistes recommandent d’enfouir aussi un peu de charbon actif pour éviter le pourrissement des racines. La couche de terreau doit être suffisamment épaisse pour que les plantes puissent s'enraciner et se développer.

3- Cassez délicatement les mottes de vos plantes, de façon à aérer les racines sans les déchirer. Creusez un trou avec une cuillère dans le terreau et plantez-y les pousses choisies. Recouvrez de terre que vous tasserez bien. Attention, on ne peut pas mettre n’importe quelle plante dans son terrarium fermé. L’asparagus, le ficus ginseng, les fougères, les pothos sont des candidats parfaits car ils affectionnent l’humidité. En revanche, les succulentes et les cactus, qui nécessitent un fort ensoleillement et préfèrent des environnements plus secs, ne sont pas adaptés et risqueraient de mourir.

4- Finitions : c’est le meilleur moment du projet. Ajoutez de la mousse vivante, quelques graviers blancs, de beaux galets, une branche autour des plantes. Déposez une cuillère à soupe d’eau. Nettoyez bien les parois avec un chiffon. Admirez votre terrarium prendre vie.

5- L’entretien : Le terrarium fermé est un petit monde tropical qui condense et créé des perles d’eau. Elles s’écoulent sur les parois puis sont absorbées par les racines. Cela s’appelle le cycle de l’eau. Pour cette raison, le terrarium ne nécessite aucun arrosage, si ce n’est une cuillère à soupe d’eau une fois l’année. Si votre terrarium ne condense pas, vaporisez légèrement vos plantes et refermez le couvercle. Si au contraire vous observez trop de condensation au niveau des parois, ouvrez le couvercle pour laisser s’évaporer le surplus d’eau quelques heures. Placez votre terrarium dans un endroit semi-ensoleillé et évitez le soleil direct (il ferait monter la température dans le terrarium, ce que les plantes ne supporteraient pas). Quand les feuilles de vos plantes débordent, c’est bon signe, elles sont heureuses. Il faudra juste les tailler.

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